Maison des Possibles

La Maison de l'arbre

Solon en résidence à la Maison de l’Arbre!

Espace pour la vie propose, en collaboration avec des organismes externes, quatre fins de semaines d’activités gratuites à la Maison de l’arbre Frédérick-Back, un espace de rencontres et d'échanges, un lieu invitant, dynamique et vivant.

Le temps d’une journée printanière, Solon installe un de ses fameux Espaces des Possibles à la Maison de l’arbre, la transformant en un lieu animé par et pour l’engagement citoyen!

Pourquoi un tiers-lieu à la Maison de l'arbre?

Pour le public

Il est facile de se sentir dépassé par l’immensité des changements climatiques et les perturbations des écosystèmes, de même que leurs ramifications dans notre quotidien. Pour répondre à ces changements, les solutions se déploient à différentes échelles: celles de la planète, celle du pays mais aussi celles de la ville et des quartiers.

Ce que ça veut dire c’est qu'à notre échelle d'individus et de collectivités, nous avons un pouvoir transformatif qui n'attend qu'à être activé! C’est exactement l’objectif des Espaces des possibles, portés par Solon!

Comme les arbres, une communauté résiliente et épanouie est traversée par un important réseau d’entraide, de partage et de soutien qui peut paraître invisible au premier coup d'œil. Sous terre, les racines des habitant-es d’un quartier se croisent et se soutiennent. Cela dit, bien plus qu’une jolie métaphore, liens sociaux et écosystèmes partagent une même vulnérabilité face aux changements climatiques et écologiques: les communautés fortes ont besoin d’écosystèmes et d’arbres en santé!

Alors que nous nous trouvons dans la Maison de l’arbre, au cœur de l’Espace pour la vie, nous sommes invité-es à réfléchir à notre rôle dans la transition socio-écologique. C'est une opportunité de se reconnecter avec la terre, de renouer avec notre communauté et de redéfinir notre avenir commun.

Pour Solon et l'Espace pour la vie

L'Espace pour la vie était en quête de vocation pour la Maison de l'arbre. Pour tester une occupation transitoire, l'équipe de la Maison de l'arbre a organisée un printemps citoyen où des organismes ont étés invités à occuper la Maison de l'arbre pendant une série de fin de semaines du printemps 2024. Solon a été appelé à ouvrir le bal en occupant l'espace le 7 avril 2024. Pour le Collectif, c'était l'opportunité de faire rayonner les Espaces des Possibles et célébrer ses comités bénévoles et les projets qu'ils chapeautent. Finalement, c'était aussi une manière de tester une nouvelle manière d'essaimer des tiers-lieux à travers Montréal.

Programmation

Humain-e-s d’Ahuntsic

Humain-e-s d'Ahuntsic est une expo photos présentant des résident-e-s du quartier et leur histoire. Chaque histoire porte sur la contribution à la vie locale, à la transition.

Exposition de photographies proposée par Solon, en collaboration avec Jacques Lebleu.

Un papillon fabriqué par un-e enfant à partir d'éléments naturels.

Ruche créative

Activité offerte par le comité créatif de l’Espace des Possibles Ahuntsic, on invitait les jeunes et les moins jeunes à se laisser inspirer et à créer autour du thème de l’arbre et de la nature.

Balades en compagnie des arbres

Activité offerte par l'équipe d'animation du Jardin botanique et par les ami-es du jardin botanique, les balades étaient une opportunité d'explorer l'Arboretum et découvrir, en compagnie d'un guide, un fascinant éventail d'espèces les caractéristiques de cette fabuleuse forêt urbaine.

Discussion : C'est quoi un tiers-lieu?

Discussion sur les tiers-lieux à la Maison de l'arbre

La discussion était l'opportunité de vulgariser le concept de tiers-lieux sur ces espaces communautaires autogérés, où quiconque peut proposer des activités et rencontrer son voisinage pour échanger, apprendre et partager des savoir-faire!

Atelier de jardinage d'intérieur

Mohamad Tarifi, de l’Espace des Possibles Ahuntsic, proposais une foule de techniques de plantation et de semis intérieurs à préparer durant l’automne et l’hiver en plus de distribuer des kits de jardinage intérieur.

Les boutures de l'atelier de truc de bouture.

Troque tes boutures

Activité offerte par Solon, organisée par le Comité citoyen de l’Espace des Possibles d’Ahuntsic, l'atelier était une opportunité d'échanger pousses, des conseils et d'échanger avec le comité citoyen.

Discussion : Comment mobiliser les citoyen-nes dans vos projets?

Vous participez à un projet citoyen ou souhaitez en démarrer un? Vous aimeriez apprendre à mobiliser de nouvelles personnes ou renforcer leur engagement? De la théorie à la pratique, on a des conseils pour vous!

Apprentissages

Pensée comme une sorte de tiers-lieu en résidence à la Maison de l'arbre, la Maison des Possibles était surtout une opportunité pour tester le concept de tiers-lieu éphémère.

Ce qu'on a voulu comprendre

• Est-ce que le concept d'Espace des Possible en résidence représente une bonne stratégie d'essaimage et d'accompagnement?
• Quelles sont les opportunités et les freins liés à l'installation d'un tiers-lieu dans un bâtiment public comme la Maison de l'Arbre?

Ce qu'on a compris

L'événement s'est révélé être un succès autant pour le public présent, qui a beaucoup apprécié l'événement, qu'en terme d'apprentissage pour l'équipe du collectif et celle de l'Espace pour la vie. Le concept d'Espace des Possibles en résidence représente une bonne stratégie d'essaimage et d'accompagnement.

Logistique et esprit d'équipe

La collaboration entre les deux équipes s’est révélée riche d’apprentissage. En effet Solon entretien une relation particulière avec les comités citoyens en ce que ces derniers sont autonomes. Ce ne sont pas, à proprement parler des « bénévoles ». La posture de Solon en est une d’accompagnement et de soutien. Ainsi les membres des comités et les citoyen-nes porteur-ses de projets sont parfaitement autonomes et cette philosophie relationnelle se traduit d’une manière particulière lors d’événement coordonnés par le collectif.

Par ailleurs, ce type de relation s’inscrit dans la philosophie de Solon et ce qui émerge de cette confiance mutuelle entre l’équipe et les comités qu’elle accompagne crée, dans les Espaces des Possibles une atmosphère prompt à l’émergence d’échange spontanés ou à la flexibilité des activités programmées. Transposée à la Maison de l’arbre, cette atmosphère a été très appréciée.

En témoigne une membre de l’équipe de l’espace pour la vie:

« J’ai l’impression de passer un samedi en famille… avec des inconnu-es! ».

Et la chargée de projet en charge de la coordination du printemps citoyen d’ajouter:

« Je me suis zéro sentie stressée et c’est rare! J’avais 100% confiance entre les gens et ce qui se passait »

Cela dit, l’autonomie des porteur-ses de projet a aussi représentée un frein: si elle permet une plus grande agilité lors de l’événement, elle limite aussi le type d’activité qui ont pu être amenées à la Maison de l’arbre. En principe les Espaces des Possibles regorgent de projets qu’il auraient rayonnés à la Maison de l’arbre, le respect de la disponibilité et de l’intérêt des porteur-ses de projets et des comités a limité les opportunités de programmation.

Défis de communication et difficulté de rejoindre le public cible

Un tiers-lieu ne peut pas parfaitement être transposé dans un autre quartier: la nature fondamentalement locale du tiers-lieu impose une adaptation fine aux particularités du quartier et des besoins de ses habitant-es.

La Maison des Possibles et le printemps citoyen dans lequel elle s’inscrit était destiné à la fois aux habitué-es du Jardin botanique et pour les habitant-es du quartier. Cela dit, les techniques de communications numériques utilisées par l’équipe des communication de Solon et de l’Espace pour la Vie ont attirés un moins grand public et moins d’habitant-es du quartier qu’espéré. Nous avons aussi remarqué-es que le public habituel de Solon semble avoir préféré ne pas se déplacer jusqu’à la Maison de l’arbre. À l'inverse, les communications de l'Espace pour la vie étant généralement soit ciblée pour leurs habitués, soit pour la population Montréalaise dans son ensemble.

Ainsi, la transposition dans un autre territoire aurait idéalement nécessité de prendre le temps de prendre contact avec les acteurs communautaires locaux pour la diffusion de l’événement, de même qu’un affichage public dans les lieux les plus fréquentés du quartier.