« LocoMotion » : différence entre les versions
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** le rôle de Solon pour favoriser la prise en main des outils ainsi que la création de liens de confiance est important | ** le rôle de Solon pour favoriser la prise en main des outils ainsi que la création de liens de confiance est important | ||
** il faut faciliter au maximum la ou les premières utilisations du système pour briser la barrière du premier kilomètre | ** il faut faciliter au maximum la ou les premières utilisations du système pour briser la barrière du premier kilomètre | ||
Si vous souhaitez en savoir plus, voici les rapports de | Si vous souhaitez en savoir plus, voici les rapports de [https://www.wikidespossibles.org/images/4/49/Rapport_LocoMotion_Plan_de_mobilisation_et_offre_mobilit%C3%A9_2018.pdf planification] et des [https://www.wikidespossibles.org/images/5/57/Rapport_LocoMotion_Prototypage_2018.pdf résultats du prototypage]. | ||
==== Étape 2 : Projet pilote ==== | ==== Étape 2 : Projet pilote ==== | ||
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== Notes et références == | == Notes et références == | ||
=== On parle de nous : === | |||
== Annexes == | == Annexes == |
Version du 11 août 2022 à 14:59
Nom du projet: | LocoMotion |
---|---|
Début du projet: | Été 2017 |
Transition socio-écologique | |
Thématiques: | Agir ensemble, Vivre ensemble |
Quartier(s) | |
Quartier, municipalité 1: | La Petite-Patrie, Montréal |
Quartier, municipalité 2: | Ahuntsic, Montréal |
Quartier, municipalité 3: | Plateau - Mont-Royal, Montréal |
Communauté(s) | |
Organisme ou collectif: | Solon collectif |
Langue(s) parlée(s): | français |
Autres informations | |
Prix et mentions | Prix Jalon Mobilité à échelle humaine 2019 |
Site web | https://locomotion.app |
Page facebook | http://www.facebook.com/locomotion.qc |
Le projet en bref
LocoMotion, c’est la solution locale d’autopartage et de vélopartage entre voisin-e-s. Cette aventure collective roule grâce à un réseau de comités de quartier qui se donnent le défi de se déplacer autrement !
Contexte
LocoMotion s'inscrit au sein des actions de Solon, portant sur la transition socio-écologique, soit contribuer à la réduction des gaz à effet de serre tout en construisant une société plus solidaire et démocratique.
Le secteur des Transports représente 43% des émissions de gaz à effet de serre (GES) au Québec en 2019 dont les 2/3 proviennent des autos personnelles (voitures et camions légers) [1].
Une étude de la Chaire de mobilité de l'École Polytechnique de Montréal [2] a révélé le potentiel d'initiatives comme LocoMotion. Il faut savoir que Montréal compte plus de 690 000 autos. Or 28% de ces autos sont immobiles lors d'un jour moyen en semaine, et il serait possible de réduire leur nombre de 40 à 62% si elles étaient toutes partagées.
Il s’agit donc, sur la base d’un enjeu de mobilité clairement reconnu, de prendre la responsabilité collective d’y répondre. Ancré à Montréal dans les quartiers de la Petite-Patrie, Ahuntsic et le Plateau-Mont-Royal, le projet vise à éveiller les consciences et changer les habitudes de mobilité afin de diminuer l’utilisation de l’auto-solo.
Finalement, LocoMotion se bâtit comme un Commun, adapté et géré pour et par sa communauté. Il favorise la participation citoyenne et la création de liens sociaux.
Le projet LocoMotion
Objectifs du projet
Ce projet, sans but lucratif, suit un modèle unique au Québec. Par le partage de voitures de pair à pair, associé à une flotte commune de vélos, vélos-cargos et remorques; par la gouvernance partagée, impliquant partenaires et citoyens; mais aussi par la vision axée autour de la démotorisation de Montréal et la création de liens sociaux, LocoMotion est assurément une approche originale et innovante. Le résultat est une trousse à outils en constante évolution, développée pour s'adapter à la réalité de chaque communauté et de ceux qui la composent et contribuant à faire évoluer les habitudes de mobilité des citoyens.
Histoire
LocoMotion est le projet phare de Solon dans le domaine de la mobilité. Il est issu de la rencontre de deux processus participatifs:
- D’un côté, le projet “Nos milieux de vie”, qui s’est déroulé pendant 2 ans (2017 - 2018) dans 3 milieux de vie pilotes. C’était un processus de co-création pour développer une vision d’avenir de ces milieux de vie puis initier des projets permettant de commencer à concrétiser cette vision. Le besoin de partage de véhicules est clairement ressorti lors de cette phase de co-création.
- De l’autre côté, la mise en place d’un “comité mobilité”, constitué de membres de Solon, dont certains étaient des experts de la mobilité et souhaitaient mettre leur expertise à disposition du collectif pour construire un projet.
Cette rencontre a abouti à la création de LocoMotion fin 2017 et à la mise en place d’une étude de faisabilité pour tester et développer le concept.
Les étapes clés
Étape 1 : Prototypage
Une phase de prototypage a été menée au printemps 2018 dans les trois milieux de vie sélectionnés dans Rosemont- La Petite Patrie, soient Masson-Est, Papineau et Bellechasse.
L’objectif de cette phase était de rapidement tester des éléments clés du système proposé afin de déployer une version améliorée lors de phase suivante (projet pilote). Nous avons également tenu à réaliser cette étape lors d’une période propice à l’usage du vélo, afin de pouvoir tester l’utilisation des remorques et vélo-cargos.
Le Centre d’Étude en Responsabilité Sociale et Écocitoyenneté (CÉRSÉ) du Collège Rosemont a accompagné cette phase de prototypage pour en faire l’évaluation, via les moyens suivants :
- observation active pendant plusieurs réunions d’équipe et des discussions avec l’équipe de projet
- observation et participation à des rencontres avec les groupes de participants
- questionnaire téléphonique auprès de 15 ménages participants dans les 3 groupes concernés
- observation des documents disponibles sur le projet
Il est important de mentionner qu’un nombre relativement petit de ménages a participé, soit 26 ménages. Cette étape a toutefois permis de fournir de précieux apprentissages pour la suite.
Pour faire un résumé des principaux éléments :
- Caractéristiques de l’approche LocoMotion validées :
- il y a un intérêt réel pour le partage d’actifs de mobilité
- l’échelle du milieu de vie est propice au partage d’actifs de mobilité
- beaucoup de participants le font pour des motivations profondes, au-delà du côté pratique du projet. Les principales valeurs / motivations sont le partage et le contact humain
- les outils proposés actuellement sont fonctionnels, avec certaines adaptations, voir ci-dessous (mais le développement d’outils numériques adaptés est nécessaire à moyen terme)
- il y a un potentiel intéressant pour des concierges de milieux de vie, soit des acteurs présents localement pour mobiliser les individus et faciliter le partage
- Apprentissages
- une assurance dédiée au partage de voiture entre particuliers est essentielle
- il faut simplifier le processus d’inscription
- le rôle du calendrier des voitures comme indicateur fiable de leur disponibilité n’est pas réaliste à court terme et doit donc être repensé
- le rôle de Solon pour favoriser la prise en main des outils ainsi que la création de liens de confiance est important
- il faut faciliter au maximum la ou les premières utilisations du système pour briser la barrière du premier kilomètre
Si vous souhaitez en savoir plus, voici les rapports de planification et des résultats du prototypage.
Étape 2 : Projet pilote
À partir de l'automne 2018 et jusqu'à l'automne 2019 est mis en place une phase pilote.
Cette phase se déploit dans 3 milieux de vie de l'arrondissement Rosemont - La Petite Patrie, soient Masson-Est, Papineau et Bellechasse
127 participants
300 emprunts
Mobilisation et événements
• soirée d’information chez un participant (pour mobiliser ses voisins)
• 5@7 de milieu de vie
• ateliers de co-création
• matinée de recrutement, avec les participants
• rencontre des ambassadeurs de milieu de vie
• événement de clôture
De nombreux apprentissages ont été réalisés en cours de projet. Ils ont été faits sur base des indicateurs
d’utilisation, de discussions avec les participants et de sondages. Les principaux apprentissages sont
présentés ci-dessous. Ils feront tous l’objet d’améliorations ou de nouveaux développements dans la
prochaine phase de déploiement de LocoMotion, dès le printemps 2020.
Très bonne appréciation du projet par les participants
Les participants sont globalement très satisfaits du projet. Étant donné qu’il s’agit d’un groupe de “early
adopters”, prêts à tester un nouveau système de partage encore non optimal, ce sont des personnes
généralement sensibilisées à l’environnement et touchées par la dimension de lien social du projet. Ce
sont ces caractéristiques qu’elles sont venues chercher dans le projet et elles les ont trouvées. De plus,
leur mobilité a été améliorée et des liens entre voisins ont été créés.
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Améliorer les outils de partage et en particulier le processus d’inscription
Nous avons pris le parti de tester le concept rapidement sur le terrain, sans gros développement
technologique au départ. Cette approche nous a permis de faire ce test et de réaliser des apprentissages
significatifs. Toutefois, le caractère, pour certains, complexe du fonctionnement a constitué un frein pour
certaines personnes et serait certainement un frein au déploiement à plus grande échelle de LocoMotion.
Nous avons ainsi identifié les bloquants majeurs en termes d’outils et entamé à l’automne 2019 le
développement d’une plateforme web qui lèvera la majorité de ces freins. Une première version de la
plateforme sera mise en service au printemps 2020. Pour plus de détails, voir la section 4.5.1.
Accompagner le changement de comportement
Adopter de nouvelles habitudes de mobilité et apprivoiser de nouveaux outils impliquent une certaine
dose de volonté et d’efforts. Il ne suffit pas de rendre les options disponibles. Nous n’avons pas axé notre
travail dans le cadre de la phase pilote sur le changement de comportement, mais l’expérience nous
montre que ce sera un volet à prévoir pour la suite. Ludification, défi sans voiture, coaching par les pairs,
... Plusieurs voies d’action ont été identifiées pour une mise en oeuvre prochaine.
Très bon fonctionnement avec les deux0roues
Le prêt des deux-roues a été très positif. Les remorques et vélos étaient facilement disponibles et le
fonctionnement pour la réservation relativement simple.
Un défi à venir pour la suite et à travailler avec les pouvoirs publics locaux sera la mise à disposition des
vélo-cargos et vélos électriques dans l’espace public. Cela se fait plus facilement avec les remorques car
en raison de leur prix et de leur mécanique, elles nécessitent une moins grande protection contre les vols
et les intempéries, et leur emprise au sol est plus faible.
Augmenter la disponibilité des voitures la fin de semaine
De nombreux emprunts de voitures ont eu lieu pendant le projet pilote et nous en sommes très satisfaits
car la volonté des propriétaires de voitures à mettre à disposition leur véhicules était une des plus grandes
inconnues du projet.
Cependant, il y a clairement un manque de disponibilité de voitures pour les fins de semaine. Cela est
caractéristique d’un quartier bien desservi par les transports en commun : les personnes peuvent plus
facilement se passer de la voiture au quotidien, mais en ont besoin pour les déplacements en-dehors de
la ville. Nous allons travailler sur ce constat. Parmi les solutions envisagées, il y a : augmenter le nombre
de voitures disponibles (cibler les propriétaires de voiture dans les efforts de recrutement), créer des
incitatifs et accompagner les propriétaires de voiture dans un changement de comportement.
Potentiel de réduction des gaz à effet de serre
Une analyse produite par la Chaire Mobilité dans le cadre de cette étude, et annexée au présent rapport,
présente une estimation du potentiel de réduction d’émissions de GES du projet pour différents scénarios
de taux d’adoption de LocoMotion dans le territoire de la CMM (voir Annexe 5). Si on se concentre
uniquement sur les quartiers centraux de Montréal (territoire qui a davantage fait l’objet de l’étude pilote
sur le terrain), le potentiel est majeur et ce, grâce à trois effets principaux détaillés ci-dessous.
Différentes limitations sont toutefois à souligner, notamment le fait que plusieurs facteurs ayant un
impact sur le niveau d’émission de GES des kilomètres automobiles ont été négligés : type de véhicule,
congestion, conditions météorologiques. Ainsi, les GES économisés ne doivent pas être considérés précis
et devraient être vus comme fournissant un ordre de grandeur plausible et facilitant la comparaison de
scénarios.
1) Réduction du nombre de voitures
Il y a donc réduction des émissions de GES grâce à la production évitées de ces véhicules.
À l’échelle de la Grande région de Montréal, il serait possible de réduire le nombre total de véhicules en
circulation en s’appuyant uniquement sur une flotte de véhicules partagés. Ainsi, à demande de
déplacements en automobile conducteur constante, le nombre de véhicules requis est estimés sous
différentes hypothèses de distance acceptable de marche (125 mètres, 250 mètres, 500 mètres). À
l’échelle de la Grande région de Montréal, il serait possible de réduire de 40-62% le nombre de véhicules
possédés s’ils étaient tous partagés. Ceci est loin d’être négligeable.
Dans les quartiers centraux de Montréal, le partage de voitures pourrait théoriquement permettre de
réduire le nombre total de voitures de 2⁄3, soit une réduction de près de 300 000 voitures.
2) Réduction des kilomètres parcourus en voiture
Pour chaque pourcentage de taux d’adoption dans l’ensemble des quartiers centraux de Montréal, c’est
une réduction de GES de l’ordre de 4 000 tonnes par an qui est estimée. Pour rappel, après un prototype
partiel d’un an, nous atteignons un taux d’adoption de plus de 1% des ménages pour les milieux de vie
Bellechasse et Papineau.
À partir de là, il est possible de prévoir plusieurs scénarios de base, en fonction de la pénétration
géographique et du taux d’adoption. Plusieurs de ces scénarios sont détaillées dans l’annexe.
Si le projet est étendu à l’ensemble de la CCM, le potentiel de réduction de GES augmente à environ 23
000 tonnes par an, par % de taux d’adoption.
3) Usage accru du vélo
Les résultats présentés aux points 1 et 2 ne prennent pas en compte les réductions liées à l’usage accru
du vélo lié au projet. Pour évaluer la contribution de la disponibilité de remorques et vélo-cargos sur le
potentiel du vélo, une estimation a été faite en regardant la différence entre la part des déplacements
actuellement motorisés qui pourraient se faire à pied ou à vélo avec et sans contrainte relative aux
déplacements magasinage. Ainsi, l’inclusion du magasinage dans les motifs des déplacements faisables à
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vélo permet d’augmenter de 30 % le nombre de déplacements réalisables à vélo (donc faisant partie du
potentiel). C’est une croissance très importante. À l’échelle de la région, on estime que quelque 1.7
millions de déplacements pourraient se faire à vélo alors que ce nombre augmente à 2.2 millions lorsque
le motif magasinage est inclus.
Vision moyen et long terme
4.2.1 Déploiement
Le système actuellement conçu va être amélioré sur la base des apprentissages du projet pilote. En
particulier, une plateforme numérique plus adaptée est en cours de développement à Montréal. Cette
plateforme sera disponible au début du printemps 2020. Ainsi LocoMotion sera potentiellement
accessible à un grand nombre de communautés partout au Québec.
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LocoMotion suscite d’ores et déjà un grand intérêt au Québec, en voici quelques exemples :
• En 2019, le projet pilote a été élargi pour inclure des communautés à Sainte-Julie et Sherbrooke.
Le cas de Sainte-Julie est particulier puisque les véhicules partagés sont ceux de la ville et que le
projet ne porte pas en 2019 le nom de LocoMotion. Ce cas a contribué à faire émerger des
réflexions sur l’adaptation de LocoMotion aux besoins de clients particuliers (voir section 4.6.4).
• D’autres demandes ont été reçues de plusieurs villes ou régions au Québec et font l’objet d’une
analyse en vue d’un déploiement en 2020 ou par la suite (Rimouski, Québec, Saguenay, Trois-
Rivières, etc.).
• Pour la Ville de Montréal, dès 2020, LocoMotion sera rendu disponible au minimum dans
l’ensemble des quartiers de Petite-Patrie et d’Ahuntsic. LocoMotion sera également déployé
progressivement dans plusieurs autres quartiers montréalais dans le cadre du programme
Mobilité de Quartier.
Ce déploiement, décrit plus loin, repose sur l’autonomisation des communautés intéressées, la création
d’une charte commune, la mise à disposition des outils sur un mode ouvert et une offre
d’accompagnement par l’équipe de LocoMotion. Nous visons ainsi la création d’un véritable réseau
LocoMotion à l’échelle du Québec, qui pourra mettre en commun ses ressources et ses apprentissages.
4.2.2 Approfondissement
Le succès de LocoMotion dépendra de sa capacité à renforcer sa proposition de valeur pour les
utilisateurs, au-delà de la proposition de base décrite plus haut. C’est dans cet esprit que Solon a été
amené à bâtir, autour de LocoMotion, un projet plus large nommé “Mobilité de quartier”.
Ce projet de Mobilité de Quartier (MdQ) a été choisi par la Ville de Montréal pour être au cœur du Défi
des villes intelligentes et bénéficiera jusque 2024 d’un financement très conséquent ainsi que d’un soutien
actif de la Ville et de ses partenaires.
Concrètement, le projet MdQ permettra à Solon, dans plusieurs quartiers pilotes de Montréal,
d’expérimenter des propositions complémentaires :
• La transformation progressive de la plateforme de LocoMotion pour devenir une véritable
plateforme de proximité, qui permettra l’échange de véhicules divers mais également d’autres
actifs/services (tiers-lieux, objets, logistique, etc.), autour d’un tronc commun incluant la création
d’un compte de proximité et le recours à l’équivalent d’une monnaie locale facilitant les
transactions.
• L’ajout d’une flotte complémentaire alternative, initialement sous la forme de prototype puis à
plus grande échelle, pour favoriser l’usage du système et le changement des habitudes de
mobilité. Différents modes de financement et de propriétés seront envisagés dans les premières
phases du projet.
• L’établissement de méthodes de mobilisation innovantes, incluant le recours à des incitatifs
financiers.
• La création de liens et l’intégration dans des programmes de la Ville de Montréal, comme par
exemple les pôles de mobilité, les rues piétonnes ou encore le programme transitoire en cours de
lancement.
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Bien entendu, l’intention est de rendre disponibles les outils résultants de ces expérimentations aux
communautés faisant l’objet de la stratégie de déploiement présentée plus haut. À plus long terme (3 à 5
ans), l’intention est que chaque communauté participante puisse réaliser ses propres expérimentations
et en faire bénéficier les autres.
Enfin, ces travaux permettront de s’assurer que LocoMotion s’ancrera à plus long-terme dans la mise en
place de la stratégie de mobilité intégrée (MaaS - Mobility as a Service) portée à Montréal par l’ARTM.
Sur un horizon à plus long terme encore, des discussions ont été entamées avec plusieurs acteurs
européens dont la vision rejoint la nôtre, en vue de la mutualisation de certains outils numériques.
Les résultats de cette étude faisabilité sont jugés très satisfaisants par les auteurs de l’étude. Au terme de ce travail d’un an et demi, nous disposons de :
- La confirmation d’un intérêt fort des particuliers et des collectivités pour un système de partage de véhicules à l’échelle locale
- Une première évaluation du potentiel de réduction des GES grâce au projet
- Des apprentissages très pertinents pour continuer à faire évoluer le modèle (certains sont déjà en voie d’être mis en oeuvre via le développement d’une plateforme web dédiée)
- Trois offres complémentaires permettant d’assurer un déploiement viable de LocoMotion, tout en remplissant la mission première de LocoMotion, soit de favoriser les mobilités alternatives et le développement de communautés résilientes
- Un produit d’assurance dédié au projet et un partenariat constructif permettant d’envisager d’autres produits facilitant le partage
- Des pistes d’innovation extrêmement intéressantes pour faire de LocoMotion un véritable levier d’action à disposition des collectivités pour transformer la mobilité sur leur territoire
Étape 3 : Maturation
Étape 4 : LocoMotion en commun
La solution techno : locomotion.app
Conçue durant la phase de prototypage, une application web est désormais fonctionnelle et permet la mise en relation des voisin-e-s. Les habitants des quartiers de Rosemont, Ahuntsic et du Plateau peuvent partager leurs voitures, vélos et remorquent et les habitants du quartier peuvent demander à emprunter directement via la plateforme.
L'application permet la création d'un compte utilisateur, avec téléchargement de pièces justificatives qui sont ensuite validées une administratrice. La recherche s'effectue sur le tableau de bord.
Notre démarche s'inscrit dans la création de communs numériques : à ce titre, le code source de l'application est ouvert et tout le monde peut y contribuer.
Vous trouverez plus d'informations sur l'app sur sa page dédiée !
Les prochaines étapes
Qu'est-ce qui s'en vient pour le projet dans les prochaines semaines, mois, années ?
Les possibilités d'implication actuelles
Qui contacter ?
Adaptations ou variations du projet
D'autres organisations ou acteurs ont adaptés le même projet ? Documentez-le brièvement ici et ajoutez le lien vers la page projet de l'organisation.
Résultats et Impacts sur la transition
Quels résultats ?
Quels impacts sur la transition ?
Quelle est la satisfaction globale de l’équipe du projet, des partenaires, de la communauté ?
Apprentissages du projet
Les bons coups
Quels processus de travail se sont révélés pertinents, efficaces ou intéressants ?
Les difficultés rencontrées
Quelles étapes ont rencontré des difficultés ou ont été mal vécues ?
Les bonnes pratiques à retenir
Formation(s) et outils en lien avec le projet
Formation(s)
Outils
Galerie photos
Les partenaires
Notes et références
On parle de nous :
Annexes
Bibliographie
[1] Ministère de l’Environnement et de la Lutte contre les changements climatiques. (2021). Inventaire québecois des émissions de gaz à effet de serre en 2019 et leur évolution depuis 1990. Bibliothèque et Archives nationales du Québec. https://www.environnement.gouv.qc.ca/changements/ges/2019/inventaire1990-2019.pdf
[2] Catherine Morency, Jean-Simon Bourdeau, Hubert Verreault, & Jérôme Laviolette. (2019, décembre). Évaluation des impacts potentiels de la mise à l’échelle du projet LocoMotion. Chaire Mobilité École Polytechnique de Montréal. Lien vers le rapport