« Mieux qu'un stationnement » : différence entre les versions
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Solon souhaitait expérimenter des processus d’appropriation, par les voisinages concernés, d’espaces de stationnement sur rue pour divers usages alternatifs (abris à vélos ou remorques, casiers de livraisons, boîtes de partages, mobilier urbain, serres urbaines, etc.) favorisant la transition socio-écologique. En ce sens, nous promouvons des usages qui ne se limitent pas au typique placottoir, dans un objectif de dépasser le caractère ludique et éphémère de ce type d’intervention et de contribuer à une transformation réelle de ces milieux au dépens de la voiture. Trois thématiques ont donc été proposées aux citoyens: la mobilité active, la cohésion sociale et l’écologie urbaine, dans l’identification des usages alternatifs à mettre en place. | Solon souhaitait expérimenter des processus d’appropriation, par les voisinages concernés, d’espaces de stationnement sur rue pour divers usages alternatifs (abris à vélos ou remorques, casiers de livraisons, boîtes de partages, mobilier urbain, serres urbaines, etc.) favorisant la transition socio-écologique. En ce sens, nous promouvons des usages qui ne se limitent pas au typique placottoir, dans un objectif de dépasser le caractère ludique et éphémère de ce type d’intervention et de contribuer à une transformation réelle de ces milieux au dépens de la voiture. Trois thématiques ont donc été proposées aux citoyens: la mobilité active, la cohésion sociale et l’écologie urbaine, dans l’identification des usages alternatifs à mettre en place. | ||
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==== Étape 2: Rencontre de présentation du projet ==== | ==== Étape 2: Rencontre de présentation du projet ==== | ||
Après un appel à projet, nous avons eu 15 personnes intéressées, mais les limites territoriales du projet ont limité la participation à la première rencontre. Celle-ci consistait en une présentation du projet et servait à identifier les rues d'accueil ainsi qu’à former un comité de projet. La rencontre s’est terminée avec le besoin d’aller chercher plus de participant-es sur les trois rues identifiées pour s’assurer de l’adhésion du projet et de fournir un support aux personnes porteuses (dépliants, argumentaire pour contrer les mécontents, présence de notre équipe lors du porte-à-porte). | Après un appel à projet, nous avons eu 15 personnes intéressées, mais les limites territoriales du projet ont limité la participation à la première rencontre. Celle-ci consistait en une présentation du projet et servait à identifier les rues d'accueil ainsi qu’à former un comité de projet. La rencontre s’est terminée avec le besoin d’aller chercher plus de participant-es sur les trois rues identifiées pour s’assurer de l’adhésion du projet et de fournir un support aux personnes porteuses (dépliants, argumentaire pour contrer les mécontents, présence de notre équipe lors du porte-à-porte). | ||
==== Étape 3: Rencontre de choix final de la rue et formation de comité ==== | ==== Étape 3: Rencontre de choix final de la rue et formation de comité ==== | ||
La deuxième rencontre servait à faire un retour sur la mobilisation des voisin-es, en étant une rencontre ouverte à plus de gens (annoncée sur le dépliant) et à démarrer l’idéation pour pouvoir lancer rapidement les demandes de permis. Seulement deux personnes de la première rencontre sont revenues, mais une nouvelle personne très motivée s’est présentée pour la rue Boyer, qui avait été recrutée lors du porte-à-porte et qui avait l’intention de rassembler d’autres personnes de sa rue. Nous avons donc décidé de se concentrer sur la rue Boyer, d’abandonner les deux autres rues pressenties, vu le manque d’engagement, et de retenter une activité d’idéation plus tard. | La deuxième rencontre servait à faire un retour sur la mobilisation des voisin-es, en étant une rencontre ouverte à plus de gens (annoncée sur le dépliant) et à démarrer l’idéation pour pouvoir lancer rapidement les demandes de permis. Seulement deux personnes de la première rencontre sont revenues, mais une nouvelle personne très motivée s’est présentée pour la rue Boyer, qui avait été recrutée lors du porte-à-porte et qui avait l’intention de rassembler d’autres personnes de sa rue. Nous avons donc décidé de se concentrer sur la rue Boyer, d’abandonner les deux autres rues pressenties, vu le manque d’engagement, et de retenter une activité d’idéation plus tard. |
Version du 27 septembre 2022 à 12:31
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Nom du projet: | Mieux qu'un stationnement | |
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Début du projet: | ||
Transition socio-écologique | ||
Thématiques: | Espace public, Action collective | |
Quartier(s) | ||
Quartier, municipalité 1: | La Petite-Patrie, Montréal | |
Quartier, municipalité 2: | ||
Quartier, municipalité 3: | ||
Communauté(s) | ||
Organisme ou collectif: | ||
Langue(s) parlée(s): | français | |
Autres informations | ||
Prix et mentions | ||
Site web | ||
Page facebook |
Le projet en bref
Le projet Mieux qu’un stationnement vise la réappropriation des espaces publics dédiés au stationnement sur rue par les citoyen-nes dans le quartier de la Petite-Patrie.
Contexte
Ce projet a été soutenu par Solon dans le cadre de son travail sur l'espace public.
Ce projet répond à quel besoin de transition socio-écologique ? en construction
Le projet Mieux qu'un stationnement
Objectifs du projet
- Favoriser d’autres formes d’usages de l’espace public
- Diminuer la place accordée aux voitures dans l’espace public
- Favoriser l’action citoyenne pour transformer la ville
- Faire évoluer le cadre réglementaire
Histoire
L’appel a été lancé dans La Petite-Patrie et trois rues potentielles ont été identifiées à la première rencontre avec les participant-es intéressé-es, soit les rues Boyer, Fabre et Chabot.
Les étapes clés
Étape 1: Préparation
Solon souhaitait expérimenter des processus d’appropriation, par les voisinages concernés, d’espaces de stationnement sur rue pour divers usages alternatifs (abris à vélos ou remorques, casiers de livraisons, boîtes de partages, mobilier urbain, serres urbaines, etc.) favorisant la transition socio-écologique. En ce sens, nous promouvons des usages qui ne se limitent pas au typique placottoir, dans un objectif de dépasser le caractère ludique et éphémère de ce type d’intervention et de contribuer à une transformation réelle de ces milieux au dépens de la voiture. Trois thématiques ont donc été proposées aux citoyens: la mobilité active, la cohésion sociale et l’écologie urbaine, dans l’identification des usages alternatifs à mettre en place.
Étape 2: Rencontre de présentation du projet
Après un appel à projet, nous avons eu 15 personnes intéressées, mais les limites territoriales du projet ont limité la participation à la première rencontre. Celle-ci consistait en une présentation du projet et servait à identifier les rues d'accueil ainsi qu’à former un comité de projet. La rencontre s’est terminée avec le besoin d’aller chercher plus de participant-es sur les trois rues identifiées pour s’assurer de l’adhésion du projet et de fournir un support aux personnes porteuses (dépliants, argumentaire pour contrer les mécontents, présence de notre équipe lors du porte-à-porte).
Étape 3: Rencontre de choix final de la rue et formation de comité
La deuxième rencontre servait à faire un retour sur la mobilisation des voisin-es, en étant une rencontre ouverte à plus de gens (annoncée sur le dépliant) et à démarrer l’idéation pour pouvoir lancer rapidement les demandes de permis. Seulement deux personnes de la première rencontre sont revenues, mais une nouvelle personne très motivée s’est présentée pour la rue Boyer, qui avait été recrutée lors du porte-à-porte et qui avait l’intention de rassembler d’autres personnes de sa rue. Nous avons donc décidé de se concentrer sur la rue Boyer, d’abandonner les deux autres rues pressenties, vu le manque d’engagement, et de retenter une activité d’idéation plus tard.
Étape 4 : Rencontre d’idéation des participant-es de la ruelle Boyer, en vue d’un Par(king Day)
Celle-ci a été très dynamique et a donné lieu à de nombreuses idées pour s’approprier une case de stationnement. Il a été proposé de réduire le projet à une activité temporaire lors du Park(ing) Day en septembre, vu que le calendrier devenait serré pour les demandes de permis et l’arrivée des vacances pour s’organiser. Les participant-es ont parlé de s’auto-organiser et de se rencontrer en juillet pour continuer la réflexion. L’été et les vacances ont cependant créé un désengagement de la part des participant-es.
Lors de la rencontre d’idéation, les participant-es avaient nommé qu’iels utiliseraient leur habituel BBQ de ruelle pour voir l’intérêt de continuer vers un Park(ing) Day ou pour Mieux qu’un stationnement au printemps 2022. Malheureusement lors de cette rencontre, la capacité n’était plus là, mais leur mobilisation se dirigeait plutôt vers leur constitution en ruelle verte et nous leur avons offert une lettre de soutien et discuté des autres projets de Solon qui pourraient les soutenir.
Les prochaines étapes
en construction
Les possibilités d'implication actuelles
Qui contacter ? en construction
Adaptations ou variations du projet
D'autres projets de réappropriation de l'espace public : en construction
Résultats et Impacts sur la transition
Quels résultats ?
Quels impacts sur la transition ?
Quelle est la satisfaction globale de l’équipe du projet, des partenaires, de la communauté ?
en construction
Apprentissages du projet
La mobilisation doit être pensée en amont du projet, pour former un comité solide qui est prêt à investir le temps nécessaire, ou possiblement proposer le projet à un comité de résident-e-s déjà formé. Il y a un défi inhérent aux projets de type ‘’top-down’’, qui nécessitent plus de temps pour être appropriés par le public. La peur de la polarisation du débat autour du stationnement a été un frein important à la mobilisation et doit nécessiter un accompagnement plus soutenu et plus rassurant.