Rendre le projet LocoMotion plus inclusif

Simplifier nos solutions

Défis

- Il est difficile de comprendre immédiatement l'idée de LocoMotion et comment participer au projet (ex: locomotion.app. C'est difficile de comprendre que c'est un site internet)

- Il y a plusieurs étapes à suivre pour adopter le vélo et l'autopartage (s'inscrire, puis soumettre une preuve d'adresse - qui requiert une certaine confiance -, puis télécharger une autre application pour débloquer les vélos et remorques etc.).

- Il y a des personnes qui n'ont pas d'ordinateur ni de téléphone intelligent. Pourtant, les étapes d'inscription et de prêt de vélos et remorques se font en ligne et via des applications.

- Afin de rendre ces actifs de mobilité accessibles aux populations vulnérabilisées et discriminées que le projet aspire à mobiliser, il y a un besoin de temps et ressources. Cela ne suffit pas de fournir les vélos et remorques: il faut penser à des stratégies de mobilisation pour aller chercher les gens et passer le message que ces ressources sont disponibles pour tous-te-s.

Solutions testées

- Des ateliers de réparation vélo dans les parcs (associées à la mobilisation dans les parcs). Par exemple, cela a servit à recruter une personne qui vit sous le seuil de la pauvreté - les remorques présentent un potentiel pour faciliter ses tâches de transport d'épiceries et autres besoins.

- La possibilité de faire des prêts de vélos et remorques via des organismes. C'est l'exemple du partenariat avec La Place, à La Petite-Patrie. Les personnes peuvent créer un compte auprès de l'organisme et réserver des vélos et remorques avec une pouce. De plus, notre interlocutrice de La Place en parle aux bénéficiaires du projet, ce qui aide à le faire connaître. Cependant, cela prend du temps et des suivis - l'adoption du projet est organique et requiert beaucoup de contact humain et explications pour faciliter l'adoption.

- La possibilité de faire des prêts de vélos et remorques via des commerces. C'est aussi via des puces que la réservation fonctionne. Quatre personnes ont pu en bénéficier pendant l'été 2023. Cependant, pour savoir que ça existe, il faut lire une documentation et écrire aux chargé-e-s du projet si la personne n'a pas de téléphone intelligent