« Récit de la transition : Liens sociaux et communauté » : différence entre les versions

De Wiki des possibles
Aller à :navigation, rechercher
Aucun résumé des modifications
Aucun résumé des modifications
Ligne 5 : Ligne 5 :


== Ce qu'on déconstruit ==
== Ce qu'on déconstruit ==
La société occidentale valorise l’individu, sa productivité et la rentabilité de son travail. Elle accorde peu d’importance au temps passé en communauté. Développer des communautés locales fortes et saines n’a pas de grande valeur dans ce modèle. Ainsi, nous avons mis de côté certains liens sociaux (par exemple, vis à vis des aînés). La peur de l’Autre, de celui ou celle que nous ne connaissons pas, reste fréquente, et se manifeste par une marginalisation insidieuse et permanente de certaines personnes qui peuvent se trouver exclues de nos communautés.
Les liens sociaux ne sont pas mis au centre des décisions politiques et économiques. Nous prenons acte, avec la pandémie actuelle, à quel point ce lien est indispensable à notre bien-être. La crise a été vécue de façon très différente au sein d’une communauté ou dans une situation individuelle isolée : elle a accentué les difficultés des personnes en situation de vulnérabilités dont les communautés d’attache sont faibles ou peu nombreuses. Nous avons aussi relevé un paradoxe entre, d’une part, la distanciation physique et le sentiment de peur renforcé par le virus et, d’autre part, la nécessité de resserrer les liens et les solidarités. La pandémie a pourtant mis en lumière à quel point nous sommes interreliés, notamment via les différentes formes de solidarité qui ont émergées durant cette période. Cependant, la pandémie a aussi accéléré le développement du tout numérique, un des moteurs de l’individualisation et de la polarisation. Les gens sont moins amenés à se croiser, avec la généralisation du commerce en ligne, le visionnement en ligne, le télé-travail, etc.
Plusieurs questionnements guident ainsi l’histoire que l’on voudrait écrire : Comment faire pour que les personnes ne soient pas seules dans leur quotidien? Comment construire des ponts entre toutes les personnes et tous les groupes de la société? Comment répondre aux besoins de relation de tout le monde? De quelle communauté parler pour n’exclure personne? Et surtout: comment remettre au cœur du débat public l’importance et la nécessité de construire des liens sociaux qui soient sains pour l’avenir?
== Ce à quoi on aspire ==
Nous souhaitons une société où les individus sont moins isolés les uns des autres, avec des liens sociaux authentiques, plus forts, et qui soient ancrés dans des communautés. L’économie participerait aussi à la création de ces liens sociaux, en valorisant l’échange et le partage entre les êtres (humains et non-humains) et l’enrichissement collectif.
Tous les êtres humains devraient pouvoir être en relation et faire partie de nos communautés, avec une juste place assurée. L’ouverture aux autres, le partage et les échanges seraient constitutifs de ces liens sociaux. Nous aspirons à prendre soin de nos relations et à vivre des moments avec nos proches, d’avoir du temps pour créer des liens et pour valoriser les liens existants, mieux connaître nos voisins et notre communauté de proximité. Nous voulons créer des communautés capables de  « faire ensemble ».
[[Catégorie:Vivre ensemble]]
[[Catégorie:Vivre ensemble]]

Version du 1 juin 2022 à 16:26

En construction

Définition

Le lien social, c’est ce qui unit les individus dans un groupe et dans la société : il est au cœur de la formation de communautés. Une communauté se crée et se vit dans les interactions quotidiennes d’un ensemble de personnes partageant quelque chose en commun (un milieu de vie, un intérêt, une culture). Cela signifie que nous pouvons appartenir à plusieurs communautés. Les liens sociaux et la communauté permettent de se relier les uns aux autres, et de répondre aux besoins de relations sociales et du sentiment d’appartenance.

Ce qu'on déconstruit

La société occidentale valorise l’individu, sa productivité et la rentabilité de son travail. Elle accorde peu d’importance au temps passé en communauté. Développer des communautés locales fortes et saines n’a pas de grande valeur dans ce modèle. Ainsi, nous avons mis de côté certains liens sociaux (par exemple, vis à vis des aînés). La peur de l’Autre, de celui ou celle que nous ne connaissons pas, reste fréquente, et se manifeste par une marginalisation insidieuse et permanente de certaines personnes qui peuvent se trouver exclues de nos communautés.

Les liens sociaux ne sont pas mis au centre des décisions politiques et économiques. Nous prenons acte, avec la pandémie actuelle, à quel point ce lien est indispensable à notre bien-être. La crise a été vécue de façon très différente au sein d’une communauté ou dans une situation individuelle isolée : elle a accentué les difficultés des personnes en situation de vulnérabilités dont les communautés d’attache sont faibles ou peu nombreuses. Nous avons aussi relevé un paradoxe entre, d’une part, la distanciation physique et le sentiment de peur renforcé par le virus et, d’autre part, la nécessité de resserrer les liens et les solidarités. La pandémie a pourtant mis en lumière à quel point nous sommes interreliés, notamment via les différentes formes de solidarité qui ont émergées durant cette période. Cependant, la pandémie a aussi accéléré le développement du tout numérique, un des moteurs de l’individualisation et de la polarisation. Les gens sont moins amenés à se croiser, avec la généralisation du commerce en ligne, le visionnement en ligne, le télé-travail, etc.

Plusieurs questionnements guident ainsi l’histoire que l’on voudrait écrire : Comment faire pour que les personnes ne soient pas seules dans leur quotidien? Comment construire des ponts entre toutes les personnes et tous les groupes de la société? Comment répondre aux besoins de relation de tout le monde? De quelle communauté parler pour n’exclure personne? Et surtout: comment remettre au cœur du débat public l’importance et la nécessité de construire des liens sociaux qui soient sains pour l’avenir?

Ce à quoi on aspire

Nous souhaitons une société où les individus sont moins isolés les uns des autres, avec des liens sociaux authentiques, plus forts, et qui soient ancrés dans des communautés. L’économie participerait aussi à la création de ces liens sociaux, en valorisant l’échange et le partage entre les êtres (humains et non-humains) et l’enrichissement collectif.

Tous les êtres humains devraient pouvoir être en relation et faire partie de nos communautés, avec une juste place assurée. L’ouverture aux autres, le partage et les échanges seraient constitutifs de ces liens sociaux. Nous aspirons à prendre soin de nos relations et à vivre des moments avec nos proches, d’avoir du temps pour créer des liens et pour valoriser les liens existants, mieux connaître nos voisins et notre communauté de proximité. Nous voulons créer des communautés capables de  « faire ensemble ».