Tiers-lieux

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Les tiers lieux sont avant tout des espaces de sociabilité et ouvert à tous. Ceux-ci prennent différentes formes selon les projets : café, bar, salle de rencontre, coworking, ect.

Origine des tiers lieux

En 1989, le sociologue américain Ray Oldenburg écrit le livre « The Great Good Place » pour dénoncer la destruction des espaces de sociabilités, surtout dans l’aménagement des banlieues. Les lieux de rencontre informels comme le café du coin, le pub, le parc public ou encore la petite épicerie de quartier sont remplacés par des espaces commerciaux déshumanisés, standardisés et sans relations humaines. Il milite alors pour la création de « third place », des espaces intermédiaires entre la maison et le travail. Ce dernier propose 8 critères pour les repérer : un terrain neutre, une ouverture d’esprit, une communication ouverte, un lieu accommodant, un noyau dur de participants, au profil bas, une ambiance joviale et un sentiment d’appartenance.

Le mouvement se popularise en France à partir des années 2010, puis rejoint le Québec. La traduction en « tiers lieu » n’a pas exactement la même signification que celle d’Oldenberg. Il s’agit ici de projets alternatifs, proposant des espaces de rencontre et une forme de mixité sociale.

Les tiers lieux au Québec

Le mouvement des tiers lieux au Québec est encore peu connus. Même si plusieurs espaces pourraient être caractérisés de tiers lieu, encore peu s'en revendiquent.

Le réseau des tiers lieu au Québec

En 2023, plusieurs organisations de Montréal ont lancé le réseau de tiers lieu avec les objectifs suivants :

  • Se faire rencontrer différents acteurs du milieu des tiers-lieux et espaces coopératifs, en particulier dans les domaines suivants : culturel, communautaire, social, nourricier, environnemental, du faire-ensemble, d'innovation sociale.
  • Créer un réseau d’entraide, de mutualisation des moyens et d’échanges de ressources, d’outils et de bons procédés.
  • Générer des réflexions et discussions autour d’enjeux clés liés à ces espaces.- Chercher à lever les barrières qui freinent le développement de l’activité : enjeux financiers, problèmes organisationnels, aspects juridiques, partenariats, manque d’outils…
  • Développer des outils et ressources méthodologiques pour consolider la gestion et la création de ce genre d’espace. À long terme, des formations pourraient être développées.

Pour rejoindre le réseau, il suffit de remplir le formulaire suivant.

Les tiers lieux revendiqués à Montréal